Images vivaces et sons y afférentes sont enregistrées par une technique appelée vidéo. A l’aube des années soixante, des plasticiens, des ingénieurs de sons et d’images, des patrons de chaînes de télévision se sont réunis pour accoucher une nouvelle expression artistique dont l’art vidéo.

Ces techniciens et responsables ont cherché de nouvelles astuces pour optimiser l’utilisation de la technique vidéo. Pour rappel, les vidéos sont encadrées par des règles juridiques strictes.
Les perspectives de l’art vidéo
L’art vidéo a révolutionné nécessairement l’utilisation des bobines et cassettes magnétiques qui servaient de support d’enregistrement d’où le remplacement par des disques durs et/ou des cartes mémoires. Le moniteur est la périphérie de sortie des images issues de la caméra. Très vite, l’art vidéo représente l’emblème des recherches plastiques durant les années 80 où les caméras portables et les dispositifs de montage deviennent à la portée d’un public plus étendu. En réalité, l’art vidéo a influencé les grands courants de l’expression artistique depuis le mouvement Fluxus à l’art performance, de l’art conceptuel à l’art minimaliste contemporain.
Les perspectives de l’art vidéo s’apparentent aux développements technologiques et à l’évolution informatique. Les formes d’art émergentes sont représentées par les projets collaboratifs par internet, l’interactivité des spectateurs, le vidéo jockey, le vidéo mapping, etc. Plusieurs artistes améliorent davantage le langage et le mode de production et de diffusion de l’art vidéo qui devient réputé au sein de l’art contemporain.
La vidéo comme instrument de la fusion des cultures
La vidéo, un art changeant et protéiforme admettait la fusion des expressions artistiques entre elles ainsi que les cultures. Elle représente un instrument provoquant matériellement la réunion parfaite des arts et des cultures.

En tout cas, l’apparition de l’art vidéo correspond à la démocratisation de la télévision et au perfectionnement de la cinématographie dont le début a été concrétisé par l’installation de postes téléviseur dans un espace d’art en Allemagne, à la galerie Parnass de Wuppertal.